Vu par Laurent P (2015) :
Duuuuur !
49kms en 4h (3h45 en roulage), et sans regarder le paysage.
Valait mieux pas si on voulait pas se prendre un arbre, un rocher ou tout simplement tomber au fond d'une carrière.
Départ avec les 2 seuls qui n'ont pas trouvé d'excuse foireuse pour esquiver la leçon de patinage artistique au fond des bois avec un vélo bien boueux, à savoir Maxime et Georgio.
100m, début du single qui ne s'arrêtera plus ; 150m première descente limite et déjà un mec à l'envers.
après, ce sera une succession de tourniquets autour des arbres en baissant la tête pour éviter les branches,
de dévers avec un pied sur la pédale et l'autre en appui dans la pente,
de descentes avec des mecs à l'arrêt en train d'attendre que les précédents se relèvent,
de coups de cul où tu patines sur les 3/4 et où une racine te bloque juste au sommet,
de troncs couchés en diagonale qui envoie la roue arrière à l'équerre,
et bien sûr des fameux rochers.
La spécialité locale, à côté de qui les rochers des Vaux de Cernay sont de vulgaires cailloux.
Là, ils sont partout. humides et parfois même mousseux. bien serrés entre eux pour que le pneu passe, mais pas la pédale.
ils t'attendent en haut des montées où tu as déjà tout donné dans l'ornière sablonneuse et où tu devras donc comme même poser les pieds pour les franchir.
Dans les descentes, signalés par un panneau "saut !" avec une réception dans le sable et juste entre les arbres.
Si tu es comme moi, que tu as gardé une once de lucidité sur tes capacités techniques et que tu tiens à ton intégrité physique, alors tu descends une fois de plus de la selle et tu prie pour que tes chaussures ne glissent pas sur ces foutus morceaux de granit.
L'année dernière, en mal de condition, j'avais bâché au premier ravito.
Manu m'avait dit que le parcours devenait plus roulant à partir de là.
Cette année, j'avais donc ça en tête et naïvement je me reconfortais avec cette idée là.
Manu, mon C.. oui !
ok , 2-3 kms tout au plus de chemins faciles, mais rien de plus. Enfoiré !
Bref, jouer là dedans ça va bien 2 heures, mais après ça se complique. Et la 4e heure ressemble à un chemin de croix où chaque obstacle peut vite se transformer en gamelle qui fait vraiment mal.
Ayant perdu Maxime puis Georgio assez rapidement au hasard des dépassements des plus prudents, j'ai attendu à l'arrivée pour avoir de leurs nouvelles.
Mais même si le vin était chaud et la soupe à l'oignon délicieuse, les 2-3 degrés ambiants m'ont vite refroidi et j'avoue que j'ai préféré rentrer me prendre un bon bain bien mérité !
Laurent 29' qui a les bras bien fourbus.
Vu par Maxime (2015) :
Heureusement que tu ne m'as pas attendu Laurent !!
Voici mon CR.
Levé 6h ce matin pour un peu plus d'1 heure de route. Je retrouve Laurent P et Georgio au départ avec mon yeti tout prore !! (+ un nouveau du club). On part tous les 3 pour un peu moins de 50 km. Dès les premiers passages techniques, je me fais une 1ère frayeur et peu après, je laisse partir Georgio et Laurent pour me caler sur un rythme plus tranquille (j'ai pas entre novembre et janvier donc molo !!).
Les 10 premiers kilomètres sont très éprouvant physiquement et techniquement. A ce titre, j'ai jamais vu de telles difficultés sur une rando. La boue y est pour beaucoup (et mon pneu avant peut être aussi !) mais ça resterait tendu même sec je pense. Donc descente à côté du velo ou en mode trottinette (grosse frayeur dans une petite descente puisque je passe par dessus le vélo et me rattrape sur un tronc sur le sol). Avant d'arriver au 1er ravito, dernière descente pentue et hyper sablonneuse. Je me décide à descendre un peu la selle pour être plus à l'aise et descend tant bien que mal ...
J'arrive vraiment émoussé au ravito (malgré seulement 15 km parcourus). Je repars et après 3 km encore pas mal technique, ça se calme un peu au niveau des difficultés. Un premier retour "abandon" se propose à moi. Je ne réfléchis pas trop et vise une arrivée à minima au 2ème ravito. Je continue mon bonhomme de chemin mais pas un rythme de fou non plus. Au 25-27ème kilomètre, un mec bâche devant moi mais je continue.J'arrive, bien content au 2ème ravito après 30 petit kilomètre ...
Les 15-20 derniers kilomètres vont être très diffciles car les jambes sont dures donc je vais pas mal pousser le vélo (je ne serai pas le seul !) et les descentes me paraissent trop tendus donc je pose pas mal le pied pour assurer le coup.
La vue du clocher à 1-2 kilomètres de l'arrivée me rassure sur la fin proche.
Je finis avec 48 km au compteur et à un peu moins de 10 de moyenne !!!
Conclusion : Techniquement, j'ai pris une grosse claque mais il faudra y retourner avec une tige de selle téléscopique, un pneu avant plus adapté, un meilleur physique (pas en carton !!) et l'été !! (donc pas l'hiver...nale)
Vu
par Manu (2014) :
Pour moi et Hugues, top HIVERNALE.
J’ai trouvé ce que je venais chercher: du VTT. Récupération de Eric, Laurent P
et de Dis avant le 1er ravito. Les 2 derniers décident de bâcher!! Laurent à
court de forme et Did lâchement, du fait des
conditions. Il est vrai que la première partie était en plus d’être
technique était plutôt boueuse avec des montées glissantes qui
obligeaient à pousser à pied.
Mais il a eu tort car après le ravito,
4 à 5kms de grands chemins pour se refaire la cerise et avaler de la distance,
puis tout le reste était très bien, feuilles mouillées mais peu de boue,
passages sablonneux, singles variés, quelques montées quasi toutes sur le vélo,
des descentes globalement faisables, des faux plats pour se faire les cannes,
des superbes paysages et puis plus grand monde car en partant tôt, plus des
abandons assez nombreux et en étant très très peu
doublés nous avons été tranquille ( 7 ou 8 au 2ème ravito); total environ 4h00
sans beaucoup de répit et une belle fatigue
A l’arrivée, vu Benjamin qui a explosé
sa patte de dérailleur et cassé un rayon dans la descente “ouil
ouil ouil”
.
Vu
par Didier R (2014) :
Pour ma part, l'Hivernale à refaire
mais en mai (terrain plus sec et en meilleure forme). Départ au frais, 0 deg, mais terrain très collant donc poussette dans les
montées et à pied dans les descentes (les raides entre les arbres et les
rochers) ; pas pu trouvé
le rythme, peur de tomber, bâché également au 1er ravito :-( (en connaissant la suite du programme, j'aurais continué)
beau tracé bien technique, pas de la route
sur chemin, du VTT comme je l'ai découvert il y a déjà plus de 20 ans sur du
tout rigide
Larchant c'est un peu loin tout de même pour
un dimanche matin (1h15 de route)
Vu
par Didier N (2014) :
Presque 2 mois sans faire de VTT,
hormis une fois en Decembre sur St Ger, La reprise avec Larchan
fut rude. La forme était là mais comme le dit Didier, les difficultés
techniques et le terrain plus que glissant ont fait que le plaisir devant être
tiré d'un circuit ecxeptionnel comme celui ci n'était pas, malheureusement, au rdv.
Je mis bien plus d'une demi heure à retrouver mes marques
au niveau pilotage. Me battant avec le vélo pour placer la roue avant dans les
singles sans fin. N'arrivant plus à chausser de part
la boue accumulé sous les semelles. C'est vrai que si
j'avais connu la suite du parcours , j'aurais
continué. Mais le premier ravito fut atteint avec une moyenne horaire de 10,
5km/H et la transmission commençait à faire des sienne.
Je laissais donc Manu le guerrier et
son fils (héritier guerrier) partir avec Eric B. Effectivement, rando un peu loin mais sans équivalence dans notre région.
A refaire.
Malheureusement, on ne peut commander
la météo…
Vu
par Benjamin (2014) :
Comme tout le monde, j'ai trouvé cette
rando trés intéressante car
ultra technique avec des singles hallucinants construits avec amour et patience
au milieu de nulle part....bravo au traceur (celu qui
est interviewxé sur les vidéos des éditions passées)
et merci à Laurent R. de nous brancher sur cette pépite ! Apparemment elle a aussui lieu vers Juin et il sera temps pour moi d'y
retourner et de boucler ce satané parcours.
Malheureusement pour ma pomme, j'ai
encore cassé (1rayon, vrillé la chaine, cassé la patte de dérailleur (2 rayons
en 3 semaines ça commence à faire...) dans LA DESCENTE sablonneuse et je suis
rentré par la route me mettre au chaud dans la voiture de on/off pendant...2
heures 1/2; j'ai alors pris la décision dans la fourgonnette de m'acheter avant
l'hiver prochain un route pour arreter de sacrifier
le matos entre novembre et février: y'en a marre et ça fait vraiment c.... !
Je profite de ce mail pour vous dire
que je suis allé samedi matin au Vélodrome National de saint-quentin
aux journées portes ouvertes (10 minutes de caisse à partir de Louveciennes par
la A12): piste hallucinante de 250 mètres avec des démontrastions
de démarrage sur le tour de piste; cela donne clairement envie de passer le bapteme de piste (pret du vélo
Look en aluminium, casque et chaussures) à 18euros (45 minutes de briefing et
15 minutes de roulage)pour éventuellement s'essayer plus tard à l'initation..ils peuvent nous
réserver la piste sur un créneau horaire à condition d'etre
10 (pour l'instant on est 4: did, laurent
P + fils, moi); dans ce cas, il spuvent aussi
effectuer une "remise": à vous de jouer !!! Je les appelle avant
mercredi pour voir concrétement la mise en place car
les baptemes commencent dés
mercredi prochain.
Vu
par Eric B (2014) :
Tout à fait Philou, et ce parcours là, on l'avait fait ensemble. Pour ma part, pas grand chose à ajouter aux divers commentaires, bref très beau tracé, très physique du à la boue collante à ces chemins entre les rochers qui demandent beaucoup d’efforts. Ai fait les 15 premiers kms avec Didier et Laurent, puis seul dans ces chemins hypers tortueux mêlées de chutes dans les descentes boueuses (sur le velo et a pied avec le velo reste en haut) et ce fut long jusqu'au km 40 où Géorgio me rejoins.
On finit les derniers kms ensemble sans prendre de risque dans les passages trop technique (manque de lucidité). On coupe la mini dernière boucle et on dévore le sandwich à l'arrivée. Petit message pour Laurent R, j'ai croisé à de nombreuses reprises ton frère qui en chiait autant que moi, et m'a gentillement aidé sur un incident mécanique.
bref 4500 calories et 04:30 de roulage.
bref cuit ...